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Le diagnostic de performance énergétique applicable depuis le 1er juillet 2021 en est à sa seconde version depuis le 1er novembre 2021 et celle-ci est bien plus fiable que la précédente, notamment en ce qui concerne les logements antérieurs à 1975.
Les propriétaires vendeurs ou bailleurs de cette catégorie de biens en savent quelque chose. En effet, depuis juillet, beaucoup ont été surpris d’apprendre que leur logement était une passoire énergétique.
Au vu des préjudices financiers encourus par la détention de tels logements et des sanctions à venir à leur encontre dans un futur proche au regard de la loi Climat et Résilience, la nouvelle était peu réjouissante.
Fort heureusement, ces résultats pénalisants étaient dus à des anomalies dans la méthode de calcul du DPE, une méthode qui a été corrigée grâce un arrêté en date du 8 octobre 2021 et entré en vigueur pour tous les logements depuis le 1er novembre. Comment la nouvelle méthode de calcul du DPE se différencie-t-elle de la précédente ?
L’exigence de fiabilité du nouveau DPE en vigueur depuis le 1er juillet 2021 a conduit les diagnostiqueurs immobiliers à choisir souvent des valeurs par défaut pour les données d’entrée nécessaires au calcul de la performance énergétique, lorsque les informations manquaient ou ne provenaient pas d’une source parfaitement sûre.
Pour rappel, pour justifier les données collectées, ils n’avaient que trois possibilités : mesure ou observation directe, consultation d’un document fiable fourni par le propriétaire ou se fier à des données publiques via internet ou une interface de programmation applicative (API).
Pour éviter le recours systématique aux valeurs par défaut, la nouvelle version du DPE permet désormais de collecter des données même par observation indirecte (analyse technique des éléments par l’expert) ainsi qu’en se reportant à l’ancien DPE neuf du logement.
Pour corriger les incohérences des résultats obtenus dans les DPE, l’arrêté du 8 octobre 2021 a également permis de revoir de nombreuses modalités de calcul parmi lesquelles celles liées aux déperditions par renouvellement d’air, à la valeur du coefficient de transmission thermique du mur (Umur), à l’évaluation des coûts annuels d’énergie, au confort d’été et à la consommation d’énergie des auxiliaires de distribution d’eau chaude sanitaire dans le collectif.
En effet, les anciennes modalités de calcul de ces paramètres, dont certains n’étaient pas modulables et d’autres étaient surestimés, ont provoqué la baisse conséquente de la performance énergétique des logements d’avant 1975.
Depuis le 1er novembre 2021, Auditec Diagnostics corrige et réédite gratuitement en Savoie, Haute-Savoie et en Isère, les DPE des logements construits avant 1975 classés G, F, E et D lorsque ce diagnostic a été réalisé à compter du 1er juillet 2021.
Pour les classes G et F, la réédition du DPE est automatique. Pour les classes E et D, comme la réédition ne se fait qu’à la demande, conformément aux directives des pouvoirs publics, n’hésitez donc pas à nous contacter.